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REGIME CRETOIS

 

Proche du régime méditerranéen, le régime crétois se distingue par : 

 

- une faible consommation de viande rouge, au profit du poisson ou des viandes blanches

- Une part importante de l’assiette alimentaire est aussi occupée par les céréales, les légumineuses, les légumes et les fruits… 

- Sans compter la base de l’assaisonnement à la crétoise : la vertueuse huile d’olive qui est employée comme principale graisse pour la cuisine… Et le petit verre de vin rouge indispensable à un bon repas crétois ! 

 

Le point commun de tous ces aliments ? 

Ils aident à lutter contre les radicaux libres, responsables des cancers et du vieillissement de l’organisme ! Le régime crétois est aussi pauvre en mauvaises graisses, les « saturées »…

 

L’atout principal du régime crétois : les antioxydants !

 

Leur rôle ? 

Les antioxydants protègent votre corps du cancer et des maladies cardio-vasculaires !

 

Le top des aliments anti-oxydants du régime crétois :

Les tomates, les carottes, les citrons, les oranges et… Le vin ! La viande ovine cuisinée à la crétoise présente aussi ces propriétés bienfaisantes ! 

 

La clef du régime crétois : la simplicité ! 

Une petite salade de légumes crus : concombres, tomates, oignons arrosés d’un filet de jus de citron et d’huile d’olive. Un cocktail santé tellement facile et savoureux !

 

Ma consommation de légumes frais ? 

Elle doit être de 150 à 200 g par jour ! A consommer crus ou à la vapeur… 

 

Les fruits au service de votre santé !

- Les fruits sont peu caloriques et constitués à 80% d’eau

- Une forte consommation de fruits apporte les fibres, vitamines et sels minéraux dont le corps a besoin. 

- Ils aident à l’hydratation du corps et facilitent le transit intestinal grâce à leurs propriétés diurétiques. 

- Le sucre qu’ils contiennent est facilement assimilable par l’organisme : c’est essentiellement le fructose. Il est même autorisé dans les régimes anti-diabète ! 

 

Utilisez-les malin !

- Ananas et papaye : recommandés en tant que coupe-faims ou quand le repas a été un peu gras !

- Les fruits les moins caloriques ? Rhubarbe, fraises, melon, pastèque…

- Pastèque et melon : pour éliminer le sodium si vous êtes des accros du sel !

 

Produits laitiers : chèvre et brebis valent mieux que vache…

Les produits laitiers sont indispensables pour leur calcium, qui solidifie les os, de même que pour leurs bienfaits sur le système circulatoire. L’intelligence des crétois frappe encore : les fromages de brebis et de chèvre contiennent beaucoup moins de graisse que ceux au lait de vache ! 

 

Préférez les viandes blanches et le poisson aux viandes rouges !

Les viandes rouges sont riches en graisses saturées. Or, plus nous consommons ce type de graisses, plus nous grossissons et augmentons notre taux de cholestérol ! 

 

Les crétois, eux, ont opté pour les viandes maigres, blanches, telles que la volaille ou le lapin. A consommer au maximum trois fois par semaine ! 

 

Le poisson, lui aussi, est à consommer au maximum trois fois par semaine, bien qu’il soit à la fois pauvre en graisses saturées et riche en Oméga 3 ! Accompagné (ou remplacé) par une salade de Pourpier, très riche en Oméga 3 : c’est le cocktail santé à la crétoise !

 

 

 

 

 

 

Les bases de leur alimentation passées au crible

 

 

 

L’huile d’olive est au cœur de l’alimentation crétoise ! Qu’elle serve de condiment ou de matière grasse pour la cuisson, elle est employée partout pour réjouir les papilles et réveiller les saveurs ! 

Quant aux céréales et aux légumineuses, elles ne doivent surtout pas être éliminées de votre assiette en cas de régime ! Bien au contraire ! 

 

L’huile d’olive : un trésor pour la santé 

Le beurre, la margarine ou la crème fraîche sont peu présents dans l’alimentation crétoise. Et c’est tant mieux puisque les graisses animales sont riches en acides gras saturés : ceux qui font grossir ! Mieux vaut se tourner vers les huiles végétales. Même si elles apportent toutes la même quantité de lipides (100%), elle n’ont pas les mêmes propriétés nutritionnelles. 

 

L’huile d’olive se distingue non seulement car c’est une huile qui peut s’employer à chaud comme à froid mais aussi car elle a de multiples vertus pour la santé :

 

Riche en acides gras mono-insaturés

Elle fait baisser le mauvais cholestérol en augmentant le « bon » cholestérol appelé aussi « cholestérol HDL ». 

 

Le point commun de tous ces aliments ? 

Ils aident à lutter contre les radicaux libres, responsables des cancers et du vieillissement de l’organisme ! Le régime crétois est aussi pauvre en mauvaises graisses, les « saturées »…

 

L’huile d’olive réduit les risques de maladies cardio-vasculaires

L’utilisation de l’huile d’olive (ou de colza) et l’élimination totale du beurre ou de la crème peuvent même réduire jusqu’à 70% le risque de récidive ou de décès pour les personnes ayant déjà eu un infarctus. 

 

Riche en vitamines A, D, E et F ! 

Sa forte teneur en vitamine E anti-oxydante est intéressante car elle joue un rôle dans le ralentissement du vieillissement des cellules.

 

Elle favorise enfin la réduction de la tension artérielle !

 

Astuce : pour profiter au maximum de ses bienfaits, privilégier l’huile d’olive vierge et de première pression à froid ! C’est la meilleure !

 

Les céréales et les légumineuses, indispensables à un bon régime !

L’association des céréales complètes et des légumineuses apporte des protéines végétales d’une valeur nutritionnelle identique à celles des viandes et des poissons, les graisses en moins !

Riches en fibres et en sucres lents, elles fournissent une énergie longue durée et permettent une satiété durable. Elles sont même conseillées pour lutter contre l’obésité et le diabète ! C’est dire qu’elles ne sont pas les ennemis d’un régime amincissant ! 

 

Le tout est d’opter pour des céréales, des pâtes ou du riz complets ! Elaborées à partir de grains de céréales n’ayant pas subi de raffinage, les céréales ont conservé une grande partie des fibres et des vitamines B et E.

 

Les légumineuses comme les lentilles, les pois cassés, le maïs, les pois chiches… Sont riches en minéraux, fer, magnésium et phosphore ! 

 

Des études de scientifiques à l’appui !Loin d’être une simple mode alimentaire, le régime crétois a prouvé son efficacité depuis déjà 50 ans ! Les scientifiques ont publié des études qui montrent des effets indéniables et rapides sur la santé. 2 études célèbres ont attiré l’attention du monde entier sur le bol alimentaire des habitants de la petite île…

 

L’étude de 1956 révèle l’influence du régime crétois sur l’espérance de vie

 

En 1956, des chercheurs américains ont comparé les taux de mortalité, en raison de maladies cardio-vasculaires, dans 7 pays occidentaux : Etats-Unis, Finlande, Italie, Pays-Bas, Yougoslavie, Grèce (dont Crète) et Japon. 

1 000 hommes âgés de 40 à 60 ans ont été suivis durant 10 ans. Les résultats de la recherche ont été très étonnants : la mortalité des crétois était nettement plus basse que dans les autres pays alors que leur taux total de cholestérol était équivalent. Les scientifiques ont donc essayé de chercher des explications du côté de l’environnement et de l’hérédité… Pour découvrir que cette santé de fer s’expliquait par leur alimentation !

 

L’étude de 1988 : les vertus du régime crétois confirmées !

 

En 1988, deux chercheurs français, Serge Renaud et Michel de Lorgeril, ont réalisé une étude sur 600 patients atteints d’infarctus. Ils ont formé deux groupes de patients. 

 

L’un a reçu l’alimentation prescrite habituellement par les cardiologues en cas de problème cardio-vasculaire. Ce régime a pour objectif de réduire les graisses et le cholestérol. 

 

L’autre groupe a suivi une alimentation basée sur le régime crétois. Résultat ? Un peu plus de deux ans après, les chercheurs ont noté une baisse de 75% de récidive d’infarctus chez ceux qui ont adopté une alimentation crétoise ! Le risque de développer un cancer avait, lui, diminué de 61% !

 

 

Le secret des crétois

 Les habitudes alimentaires des pays du pourtour méditerranéen sont largement dominées par une faible consommation de viande rouge et une forte consommation de poisson, avec l’huile d’olive comme principale graisse et un pourcentage important de céréales, de légumineux, de légumes et de fruits.
ous connaissons aujourd’hui les effets bénéfiques de cette alimentation sur la santé, comparée à celle des pays nordiques. La Crète, elle, fait encore mieux. Les Crétois consomment en effet plus de fruits frais, de légumes crus, d’huile d’olive, et en même temps moins de viande (ou presque exclusivement de la viande blanche) que les autres populations méditerranéennes. Ces différences ont fait l’objet d’un certain nombre d’études au cours de ces dernières décennies. Les études les plus connues sont celles menées par le Dr Serge Renaud à Lyon, en Provence et en Alsace. Le père du "French paradox" a prouvé que les indicateurs de santé pour les maladies cardio-vasculaires sont améliorés en quelques semaines par un régime alimentaire de type crétois. De plus, il a remarqué une forte baisse de la mortalité et du nombre de cas de maladies cardio-vasculaires et de cancers.

  

Une nourriture riche en antioxydants



Des études récentes ont révélé le secret, ou en tout cas une partie du secret des constituants du régime crétois : les antioxydants. Les tomates, carottes, oranges, citrons, et le vin contiennent une grande quantité de ces micro constituants. La même chose curieusement a été trouvée dans la viande ovine, cuisinée à la crétoise. Or, nous connaissons aujourd’hui le rôle protecteur des antioxydants vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires et du cancer.
a cuisine crétoise, qui combine si savoureusement une variété d’ingrédients bienfaisants, n’a d’autre ambition que d’être simple. Une vertu qui contribue à faire du régime crétois une véritable médecine pour le consommateur.

Le rôle des fruits et des légumes

La vertu des fruits a été répertoriée depuis des millénaires et c'est au printemps que le corps a le plus besoin de se refaire une santé. Votre organisme a besoin d'être nettoyé et désintoxiqué.

Dès que l'on sent notre système battre de l'aile, instinctivement, on se lance dans la consommation des fruits, des vitamines sans penser qu'ils renferment beaucoup d'autres éléments que notre corps réclame. En règle générale, les fruits sont gorgés d'eau à 80% ce qui leur confère un faible apport calorique (à quelques exceptions près dont la banane) non à dédaigner dans un régime minceur. Par contre, ils sont riches en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Si certains extrémistes vous diront qu'ils contiennent du sucre, les légumes aussi en contiennent même si on ne le goûte pas. Le sucre, sous forme de fructose, est un suc facilement assimilable qui entre même dans le régime du diabétique ... alors c'est tout dire!

Il ne faut pas vous lancer démesurément, malgré tous leurs bénéfices, dans un régime exclusivement composé de fruits et suivre ... en retard ... la grande vague du régime hollywoodien qui, s'il vous fait maigrir, engendre aussi de sérieux déséquilibres dans votre organisme. Comme dans tout, il faut savoir doser et ne rien consommer à l'excès. Gorgés d'eau, les fruits sont à la fois hydratants et diurétiques. Ils favorisent l'élimination des déchets et des toxines. De plus, leur richesse en cellulose, pectine et parfois potassium influent sur la flore intestinale et devient un laxatif doux. Leur présence dans le bol alimentaire diminue la quantité de graisses absorbées. De plus, les minéraux et les vitamines contenus en bonne quantité dans les fruits produisent sur l'organisme une action minéralisante et tonique.

 

 

 

RÔLE EVIDENT DE L'ALIMENTATION 

..

Au milieu des années 50, des chercheurs eurent pour la 1ère fois l'idée de mener une étude comparative entre mortalités par maladies graves, notamment cardio-vasculaires, dans 7 pays occidentaux. 

Elle suivit, semaine après semaine, 1000 personnes par pays, toutes entre 40 et 59ans. Au bout d'une quinzaine d'années, les résultats statistiques attirèrent l'attention des chercheurs vers une région bien particulière de l'Europe. 

Alors qu'en Finlande, on atteignait le taux record de 97,2% de décès par maladie coronarienne, les États-Unis (77,3%) ou la Hollande (63,6%), la Crète n'en comptait que 3,8% ! 

Bien sûr, en général, les pays méditerranéens comme l'Italie (46,2%), la Yougoslavie (24,2%) ou la Grèce (20,2%) s'avéraient mieux protégés que les pays du Nord; mais la Crète était vraiment à part, même pour la mortalité par cancers ou autres maladies graves. 

Au début on chercha à expliquer le phénomène par le climat, le mode de vie, l'absence de stress et la moindre pollution dont bénéficiaient la population cretoise, plutôt que par l'alimentation. 

En cette époque, encore peu au fait des pouvoirs de la diététique, ils ne pensaient pas pouvoir imputer l'extraordinaire longévité des habitants de l’île à l'huile d'olive ou aux fruits et légumes qu'ils consomment d’autant que le taux de cholestérol des crétois s'avérait paradoxalement légèrement supérieur à celui des autres groupes méditerranéens étudiés. 

Pourtant il fallut vite se rendre à l'évidence - même si le climat de l’île peut être considéré comme bénéfique, c'est avant tout l'alimentation qui fait la différence!

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NOURRITURE ET VIE SIMPLES 

 

Le Crétois est sans doute avant tout un sage indifférent aux abus apparemment liés à la modernité. Dès 1986, après cette fameuse étude des 7 pays, l'épidémiologiste Henri Blackburn, décrivait ainsi son mode de vie:

«..Il est berger, agriculteur. il marche vers son travail dans la lumière douce de la Crète, au milieu des cigales qui chantent dans la paix de sa terre. Après son repas à la maison et une sieste, il repart frais et dispos, pour achever sa journée de travail. A la fin de sa journée, il se repose et discute avec ses compères à la terrasse d'un café devant une limonade..»

«..Son repas est composé d’aubergines, de champignons, de légumes croquants accompagnés de pain trempé dans l'huile d'olive. Une fois par semaine, il mange un peu d'agneau ou de poulet; 2x par semaine, du poisson. D'autres repas chauds consistent en légumes secs avec de la viande et des condiments. 

Le mets principal est suivi d'une salade, de dattes, de gâteaux turcs; de noix ou de fruits frais. Du vin local complète ce menu varié et savoureux...»

«..Le repas rituel en famille a lieu le samedi soir avec parents et amis. 

Les festivités se terminent par une danse de minuit au clair de lune. Le dimanche, il va à l'église avec sa femme et ses enfants. Il écoute le prêche, revient à la maison pour un après-midi tranquille, bavardant avec sa famille et humant l’odeur de la viande parfumée d'aromates qui cuit sur le gril. Dans son paysage harmonieux mais rude, le Cretois se sent en sécurité. 

Il apprécie les rythmes naturels et contrastés de sa culture : le travail et le repos, la solitude et la convivialité, le sérieux et le rire, la routine et la fête. Dans sa Vieillesse, il s'assoit dans la lumière dorée du soleil couchant il est beau, rude, aimable et viril.. »

«..Il a le risque le plus bas d'accident coronarien, le taux de mortalité le plus bas et l'espérance de vie la plus longue du monde occidental... »

Mais il faut ajouter à cette belle évocation que le mode de vie et l'alimentation des Crétois ne ressemblent en rien à un régime improvisé, carencé et rébarbatif, comme on a pu en voir prôner ces 30 ou 40 dernières années au gré des modes. C'est au contraire, toute une culture, plusieurs fois millénaire, dont le Crétois actuel est l'héritier, même s'il a un peu commencé à l'édulcorer. C'est pourquoi le nutritionniste soucieux de la tradition trouvera plutôt son modèle alimentaire dans le passé de la Crète, c'est-à-dire dans l'art de vivre de la culture minoenne.

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UN AGE D'OR DE LA NUTRITION

Cette civilisation minoenne, une des plus anciennes cultures raffinées du monde méditerranéen de l'antiquité, insistait sur l'importance de l'alimentation dans l'art de vivre global enseigné.
De quoi se composait alors le régime des Cretois? Essentiellement de céréales complètes, de légumes, de fruits, d'un peu de viande de mouton, de poissons, de coquillages, de fromages et de très peu de vin.

-Les céréales, le blé et l'orge, réduits en farines, servaient à confectionner des bouillies, des semoules ou des galettes qui enrobaient les viandes ou les fromages.
-Des légumes secs accompagnaient ces céréales. Le plus souvent c'étaient des pois chiches ou des fèves, mais aussi quelquefois des gesses, des vesces ou des lentilles. Les légumes frais les plus appréciés étaient la bette, le cardon, la chicorée, le concombre, la courge, le fenouil, le panais et le radis.
-On tirait des matières grasses du sésame, du ricin, du lin mais surtout de l'olive, qui constituait la plus importante production des Crétois antiques.
L’huile d'olive
servait à tout: à l'assaisonnement des plats, à la toilette, à l'éclairage, à la lubrification des outils, à la médecine. Le raisin, lui aussi, était consommé sans modération aussi bien sous forme de raisin sec que de raisin frais.
-Par contre le vin de Crète, réputé dans tout le bassin méditerranéen, était largement exporté mais assez peu apprécié par la population locale car générateur d'ivresse méprisable.
-D'autres fruits abondaient sur la table : amandes, pistaches, figues, glands, genièvres, pommes, câpres, poirillons, coings, grenades, arbouses, châtaignes, pignons, sorbes et nèfles...
-Le lait provenait des brebis et des chèvres, et permettait de produire yaourts, fromages blancs et fromages en abondance.
-Le miel apportait un peu de douceur à la préparation des gâteaux
-Enfin, escargots, crustacés, oursins, bars, thons, scares, rougets, mulets, espadons, rascasses et daurades venaient très fréquemment enrichir l'ordinaire de protéines d'excellente qualité.

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PEU DE VIANDES ET PLUS DE FRUITS

Certes, les Crétois des années 60, et à fortiori ceux d'aujourd'hui, ne mangent pas tout à fait comme leurs ancêtres de l'antiquité, mais les perversions alimentaires modernes ont tout de même beaucoup moins touché ce peuple d'insulaires que le reste de l'Occident.
Aujourd'hui, les habitants de la Crète boivent un peu de vin, mangent du pain blanc, un peu de sucre ou de boissons sucrées, du café, fument quelques cigarettes roulées à la main... Ceci, bien sûr, n'est rien en comparaison de l'invraisemblable mode alimentaire des autres pays occidentaux. L'alimentation crétoise reste traditionnelle dans ses grandes lignes, et se démarque ainsi radicalement de celles des Américains ou des Européens du nord. Quand on compare, par exemple, la consommation moyenne de viande de l'Américain (273g par jour) à celle du Crétois (35g/j), et parallèlement, la consommation de fruits aux Etats-Unis (233g/j) et en Crète (464g/j), on comprend vite pourquoi les uns font plus d’infarctus que les autres.
En outre le Crétois assaisonne presque tout à l'huile d'olive, à raison de près de 100g d'huile par jour, alors que l’Américain, au mieux, n'en consomme que le tiers, et au pire se gave de graisses animales. Enfin le Crétois mange 30x plus de légumes secs que l’Américain... Même par rapport aux habitants des autres pays méditerranéens, ces Crétois se singularisent non seulement en mangeant beaucoup plus de fruits, de légumes secs et d'huile d'olive, mais surtout en consommant nettement moins de viande et d'alcool. Leur principale source d'alcool, le vin rouge, a une valeur hautement protectrice au niveau cardio-vasculaire, mais ils n'en consomment que de très petites quantités. On estime à 15g la ration de vin journalière du Crétois, alors que la moyenne des autres pays de la Méditerranée monte à... 430g!
Plus aucun doute n'est permis: c'est bien son mode d'alimentation qui le protège.

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LE SECRET DES CRETOIS

Qu'est-ce donc, dans ce régime, qui protège les Crétois des maladies coronariennes? Sans doute tout un ensemble d'aliments plutôt qu'un seul en particulier.
On sait, aujourd'hui, que certaines graisses et acides gras sont favorables, et que l'huile d'olive contribue grandement à la santé du coeur et des artères. Les poissons, eux aussi, avec le DHA et l’EPA jouent un rôle indéniable dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, tout comme le vin à doses très modérées ou tout simplement le raisin. Enfin, les fruits, et les vitamines qu'ils contiennent contribuent à réduire les troubles cardiaques. La vitamine C et la vitamine E, notamment toutes deux antioxydantes, ont un effet protecteur en réduisant le rôle néfaste des peroxydes lipidiques.
Le nutritionniste Serge Renaud –le grand découvreur du rôle joué par le vin dans ce qu'on a appelé le «paradoxe français»- mena une étude dans un hôpital lyonnais, au début des années 90, sur 2 groupes de 300 malades cardiaques, l'un soumis à un régime crétois intelligemment adapté aux habitudes alimentaires françaises et l'autre ne consommant que le «régime prudent» conseillé par la faculté dans ce genre d'affections.
Au bout de 27 mois, le groupe expérimental présentait une baisse des événements cardio-vasculaires de 80% comparé au groupe témoin. De plus, 8 décès furent recensés dans le groupe suivant le régime crétois, pour 20 dans le groupe témoin.
Il va sans dire que toutes précautions furent prises pour que les membres des 2 groupes ne se rencontrent pas, bien que suivant exactement le même traitement. Seuls les régimes différaient et pouvaient donc expliquer les différences de résultats.

Il semble donc démontré que la diminution, dans des proportions très importantes, de viandes, de charcuteries, de beurre, de crème, et de graisses saturées, alliée à une franche augmentation des céréales, des légumes secs, des fruits, des légumes frais, et des graisses riches en acide linolénique, plus une légère augmentation des poissons et une très légère consommation de vin rouge, soient suffisantes pour apporter un soutien plus que significatif aux traitements des maladies cardio-vasculaires, et sans doute pour assurer une prévention efficace contre ces mêmes pathologies.

Et que dire, alors, des vertus d'un régime crétois véritablement traditionnel ?

Pour l'adepte d'une diététique totalement saine, c'est-à-dire équilibrée, de provenance biologique et d'une fraîcheur parfaite, les risques de maladies coronariennes sont de toute évidence plus réduits encore !

Mais, au-delà des connaissances diététiques modernes et de leurs applications pratiques, ce qu'apporte aussi le régime crétois, c'est finalement le plaisir d'une nourriture alléchante. 

Loin des ascèses alimentaires draconiennes, le repas traditionnel crétois, ou toute cuisine méditerranéenne s'en inspirant au plan diététique, est des plus agréables et des moins coûteux ! Il pourrait donc tout à fait convenir au plus grand nombre, car ce régime crétois est simple, frais, agréable, bon marché, et sain. Peut-on trouver mieux ?

 

 

Davantage qu’un régime minceur, le régime crétois est un régime santé.

 

Une espérance de vie plus longue

 

En 1956, une étude a comparé les taux de mortalité coronarienne et les habitudes alimentaires de 7 pays occidentaux. Résultat ? La mortalité cardio-vasculaire des Crétois était beaucoup plus basse que dans les autres pays. Le secret ? Le vieillissement et les maladies comme les cancers sont dus à l'oxydation des cellules, or l'alimentation crétoise est riche en vitamine C et E, aux vertus anti-oxydantes.

 

Les principes

 

C’est une alimentation équilibrée, saine, particulièrement riche en fruits et légumes frais ou secs et en céréales. Régime pauvre en graisses animales, l'huile d'olive constitue la principale source de lipides. Poisson, viande blanche et œufs sont consommés quelques fois par semaine. Fromage blanc de chèvre et de brebis sont les produits laitiers les plus présents. 

 

A réduire ou supprimer

 

- le beurre et la margarine (à remplacer par l’huile d’olive, même en pâtisserie)

- le sucre (à remplacer par du miel)

- éviter les viandes rouges, riches en acides gras saturés. Préférer les volailles, le lapin.

- limiter la consommation de produits à base de lait de vache

 

Atelier Energies et Santé - "Stratégies pour une santé optimale"

Conseils pour une journée
Forme et Minceur"

 

"Il convient de ne jamais oublier que le combustible de toute la machine vitale est d'abord fourni exclusivement par les végétaux qui composent la nourriture, l'alimentation de base... 

A travers le métabolisme, cette nourriture est transformée en chaînes moléculaires glucidiques, lipidiques et protéiniques, dans le règne animal, jusqu'à l'homme. 

 

De la tête aux pieds, l'homme est constitué tout simplement par ce qu'il mange... 

Le régime crétois

t quelques recommandations générales

Après des années de recherches et de confrontation des habitudes alimentaires dans le monde entier, et de leur répercussion sur la santé, le Docteur Serge Renaud et son équipe de chercheurs ont mis en évidence les bienfaits du régime alimentaire suivi en Crête, où la population conserve année après année, une espérance de vie qui est de loin bien supérieure à la durée habituelle dans les autres pays étudiés. 

 

Pour démontrer l'incroyable effet protecteur sur la santé du "régime crétois", le Dr Serge Renaud a entrepris une vérification à Lyon, sur une population de personnes ayant déjà eu des problèmes coronariens. Il n'était pas question d'importer des aliments de Crête, mais d'adapter le régime alimentaire en le rapprochant de celui utilisé en Crête. 

 

Et les résultats furent exceptionnels : 70% d'amélioration de l'état de santé des patients. 

 

Ce "régime" est donc devenu le "régime santé" par excellence. 

Supprimez totalement et strictement : 

 

Tous les laitages, surtout au lait de vache (lait, yaourts, fromages blancs, petits suisses, beurre, crème, etc...)
'organisme humain adulte ne possède presque plus d'enzymes (lactase) depuis l'âge de 10-12 ans pour digérer les laitages.

ans la Nature, le lait revêt une importance fondamentale. Les laits sont très différents les uns des autres.
haque lait répond aux besoins de l'espèce qui le produit, et chacune de ses molécules est au service d'un projet existentiel spécifique à l'espèce en question.

e lait de vache est l'un des plus éloigné du lait humain, et peut être extrêmement nocif pour la santé.
voir page Le lait)

Le sucre, et tous les produits à base de sucre ou contenant du sucre.

TOUTES les graisses "saturées" : toutes les graisses animales, l'huile d'arachide, toutes les graisses et huiles chauffées à plus de 110 / 120 degrés...
voir page Les acides gras)

TOUTES les viandes grillées et si possible limitez votre consommation de "viandes rouges" au strict minimum, en veillant particulièrement à la qualité de la viande choisie.

les céréales (surtout celles contenant du gluten et des sucres : blé, maïs, avoine, malte, pil-pill, orge, seigle)
es "occidentaux" (race caucasienne), contrairement aux asiatiques, ne peuvent digérer les céréales non germées (absence de phytases).
voir page Les céréales)

la bière et tous les sodas, cocas et autres boissons assimilées

la viande de porc et toutes les charcuteries.

 

 

 

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